Dès la prise de carte, il faut l’orienter ! Il faut donc faire pivoter la carte de façon à ce que l’aiguille rouge de la boussole pointe vers le haut de la carte. Les traits bleus parallèles imprimés sur la carte indiquent également la direction du nord. On repérera également la position du triangle de départ. Les chiffres des numéros de poste sont orientés vers le haut de la carte (Nord).
La carte sera ensuite pliée de façon à ne voir que la partie utile (là où on est, jusqu’au prochain poste).
Le pouce est placé sur la carte au niveau de l’endroit où on se trouve. Cela facilite la lecture de carte (pas besoin de perdre du temps à rechercher sa position).
L’itinéraire se construit à l’avance ; partir sans préparation vers le poste suivant est le plus sûr moyen de se perdre !
La construction de l’itinéraire se fait en partant du poste à atteindre, et en choisissant un point d’attaque (un élément facile à atteindre et à reconnaître, proche du poste). Dans l’exemple ci-dessous, le coude du sentier est un point d’attaque possible pour atteindre la balise 6.
Avec un peu d’habitude, on apprend à se servir de tous les éléments de la carte, pas seulement les routes et les sentiers. Le relief, les fossés, talus et escarpement sont des éléments « solides » sur lesquels s’appuyer. Les limites de végétations sont également utilisables, surtout lorsqu’elles sont nettes. Les détails ponctuels (trous, blocs de rocher, charbonnières, cuvettes, souches…) peuvent être délicats, surtout s’ils ne sont pas très visibles (végétation haute), ou trop nombreux.
Il est important de savoir jusqu’où ne pas aller trop loin ! Un point ou une ligne d’arrêt permet de ne pas continuer indéfiniment un azimut ou un chemin. Dans l’exemple ci-dessous, le sentier qui borde le champ sert de ligne d’arrêt.
En l’absence de points de repère évidents, on peut estimer la distance parcourue en comptant ses foulées. On compte d’habitude des doubles pas, qu’il convient d’étalonner au préalable (ne pas oublier de tenir compte de la déclivité, de la fatigue, etc… qui peut modifier la longueur de ces doubles foulées).
Il est préférable d’adapter sa vitesse de course aux difficultés d’orientation : vitesse maximum pour une orientation facile, vitesse ralentie à l’approche du point d’attaque, vitesse lente à l’approche du poste.
Perdu ? Ce n’est pas la peine de chercher le poste au hasard ; il vaut mieux se recaler le plus rapidement possible en revenant en arrière vers la dernière position sure, et de repartir vers le poste.
Savoir suivre un azimut avec la boussole s’apprend, et est très utile !
Après la course, tracer son itinéraire sur la carte et réfléchir à ses erreurs est un très bon moyen de progresser. Un GPS et des logiciels comme QuickRoute sont également forts utiles.