Course d’orientation à pied
Les concurrents disposent d’une carte d’orientation et, éventuellement, d’une boussole. Sur la carte sont mentionnées, en surcharge, les localisations :
- du départ de la course, représenté par un triangle,
- des postes de contrôle intermédiaires, représentés par des cercles numérotés.
- de l’arrivée, représentée par deux cercles concentriques,
Pour le concurrent, la course consiste à rejoindre le plus rapidement possible l’arrivée depuis le départ en passant par les différents postes de contrôle, dans l’ordre de leur numérotation, en suivant un cheminement laissé à son appréciation.
La Longue distance
Dans la longue distance, l’accent est mis sur les difficultés de choix d’itinéraire, et pas sur la technicité des postes. C’est aussi la capacité physique des coureurs qui doit jouer.
Les longues distances se courent sur des cartes au 1/10 000 ou au 1/15 000. Les circuits font de 10 à 15 km, et se gagnent en 1h40 environ (catégorie Senior)
La Moyenne distance
La Moyenne distance constitue une des épreuves les plus difficiles en CO : en effet, les postes sont plus techniques et la distance plus courte oblige une course rapide. Elle se fait sur carte au 1/10 000 ou au 1/7 500. Les circuits font de 1,5 à 5,0 km pour un temps de course de 25 à 35 minutes pour les meilleurs.
Le sprint
Le sprint est un format de course plus court ; il se pratique dans des parcs urbains, des terrains urbanisés ou encore en forêt. La carte utilisée est à plus grande échelle, de 1/2 500 à 1/7 500. Les terrains étant généralement très ouverts et les postes de contrôle rapprochés, la durée d’un sprint varie de 10 à 15 minutes pour les meilleurs (selon la zone et la difficulté technique).
Le relais
Ce type de course implique des équipes de concurrents, les équipiers courant les uns après les autres. Chaque équipe effectue au final un parcours identique. Toutes les équipes partent en même temps (départ en masse), et l’épreuve est remportée par l’équipe qui arrive la première.
La course au score ou course aux points
La course au score exige des concurrents de visiter les plus grands nombre possible de postes de contrôle dans un laps de temps imparti et dans un ordre laissé au choix du concurrent. Les concurrents quittent habituellement le départ en masse (et non plus chacun à leur tour) et disposent, par exemple, d’une heure. Les postes de contrôle peuvent représenter des valeurs différentes en fonction de la difficulté pour les atteindre ou de la distance à parcourir pour les visiter. Tout retard génère une pénalité. Le concurrent vainqueur est celui ayant accumulé le plus grand nombre de points sur l’échelle des valeurs.
L’Orient’Show
L’Orient’Show est un format de course très spectaculaire, qui se caractérise par une zone d’évolution très limitée et entièrement visible par les spectateurs, une densité de postes élevée, et l’absence de code et de définition de poste. Les temps de course et les distances sont très courts (de 4 à 8 minutes, pour 300 à 1000 m). Ces courses se déroulent généralement dans une ambiance du tonnerre, et de nombreux participants n’hésitent pas à venir courir déguisés !
Le CSP, grâce à Xavier, est pionnier sur la région pour l’organisation de ce format de course.
L’orientation de précision
L’orientation de précision — en anglais : Trail Orienteering — est une discipline de course d’orientation basée sur la lecture et l’analyse du terrain à l’aide d’une carte. Les compétiteurs doivent identifier sur le terrain les points indiqués sur la carte à distance tout en restant sur des itinéraires carrossables et utilisables en fauteuil roulant (électrique ou non). Pourvu d’une carte et avec seulement l’aide d’une boussole, ils doivent choisir précisément la balise correspondant au centre du cercle et à la définition indiquée sur la carte, parmi une grappe de balises disposées dans la même zone. L’identification des bonnes balises nécessite une habileté et une adresse d’esprit mais ne sanctionne pas une habileté ou dextérité motrice particulière. Le classement ne se fait donc pas par une rapidité d’exécution d’un parcours. Les cartes sont généralement à l’échelle de 1/5 000.
L’orientation à VTT
L’orientation à vélo tout terrain (VTT) — en anglais : MTB-O, en français : O-VTT — se rapproche des courses de VTT mais prend l’orientation en considération. La carte est habituellement à l’échelle de 1/20 000 et présente des symboles légèrement différents pour les sentiers et les chemins, ceci pour permettre une meilleure lisibilité mais également pour indiquer leur aptitude à la circulation à vélo. Étant donné qu’il n’est habituellement pas permis aux vélos de quitter les sentiers, chemins et routes, le défi majeur consiste à trouver le meilleur parcours pour circuler le plus vite possible. Un porte-carte — parfois rotatif — fixé au guidon du vélo est un équipement indispensable au concurrent.
L’orientation à ski de fond
Le ski-orientation combine ski de fond et orientation à l’aide d’une carte spécifique. Si l’échelle de la carte (du 1/5 000 au 1/15 000) et l’équidistance des courbes de niveaux sont standards, les couleurs sont plus spécifiques (par exemple, la végétation basse et les petits reliefs sont généralement couverts par la neige). Un porte-carte particulier permet une lecture facile de la carte. Le cheminement se fait sur les pistes de ski de fond existantes (représentées par un trait continu), et sur des traces de moto-neiges réalisées pour l’occasion, et représentées en traits discontinus. Les balises sont posées sur ces traces (carrefours, virages, jonctions,…), et la difficulté du ski-orientation réside essentiellement dans les chois d’itinéraires, comme en VTT’O.
Autres
Il y a encore la course de nuit (qui se pratique à l’aide d’une lampe frontale), le raid (qui peut prendre plusieurs jours), la rand’orientation (sans chronométrage, l’important étant de faire savoir à l’organisateur qu’on a terminé), la course-ficelle (pour les tous petits), la course jalonnée (pour les débutants).