Les cartes utilisées pour la course d’orientation sont habituellement plus détaillées et plus précises que la carte IGN, et la légende n’est pas la même. Elles répondent aux normes établies par l’IOF, comme la International Specification for Orienteering Maps (ISOM 2004). Les cartes indiquent clairement les obstacles à la course, les détails perçus au niveau de l’œil et la pénétrabilité de la forêt. Les cartes sont généralement produites aux échelles 1/4 000, 1/5 000, 1/7 500, 1/10 000 et 1/15 000.
Elles possèdent un code de couleurs :
- Le noir : particularités dues à l’homme (chemins, bornes, bâtiments, lignes électriques, etc.) ou rochers et falaises ;
- Le jaune : espaces découverts (champs, clairières, etc.) ;
- Le bleu : espaces aquatiques (ruisseaux, marais, étangs, fontaines, etc.) ;
- Le brun : le relief (courbes de niveau, butte, trou, fossé, etc.) ;
- Le blanc et le vert : la végétation qui se dégrade du blanc (végétation pénétrable, course facile) au vert foncé (végétation dense, course ralentie ou impossible).
La description précise et à jour des normes utilisées pour les cartes d’orientation peut être obtenue sur le site web de la Fédération Internationale d’Orientation (IOF).
Les définitions de poste
La carte ne suffit généralement pas à préciser de manière absolue la localisation du poste (sur une carte au 1/10 000, le cercle rouge représente un disque de 30 m de rayon, soit pas loin de 3000 m²…). La position du poste est donc précisée par une définition à l’aide de symboles normalisés : les symboles IOF.Dans l’exemple ci-contre, le 9ème poste porte le numéro 72, et se trouve au pied d’un escarpement de 1,5 m de haut.Il ne reste plus qu’à connaître tous ces symboles par cœur pour faire une course parfaite ! |
Les postes de contrôles
Les postes de contrôle sont établis près d’éléments visibles et expliqués séparément sur la carte ou sur une liste de définitions de postes normalisée.
Les postes sont signalés par une balise rouge/orange et blanche. Le concurrent atteste de son passage aux postes de contrôle soit en poinçonnant la case concernée d’une carte de contrôle soit, depuis les années 90, à l’aide d’un dispositif électronique.
Les dispositifs électroniques les plus répandus aujourd’hui sont fournis sous les marques Sportident et Emit. Ils se présentent sous la forme d’un doigt ou d’une plaquette électronique que le concurrent place, lors de son passage au poste, sur un boîtier spécifique. Les dispositifs enregistrent le passage du coureur au poste ; ils permettent également, à l’aide d’un logiciel, de fournir les temps de passage au poste ainsi que le temps total de course.
L’absence de tout trajet pré-établi entre les postes de contrôle donne beaucoup de flexibilité dans l’organisation de la course. Chaque poste de contrôle, identifié par un numéro unique, peut servir aux courses de différentes catégories de concurrents, chacune de ces courses ayant son degré de difficulté et sa longueur propre.
Sur la carte, les postes de contrôles sont repérés par des cercles roses numérotés et reliés entre eux. Sur le terrain, les cercles correspondent aux balises. Les numéros de la séquence notés sur la carte ne coïncident pas avec les numéros des postes de contrôle marqués sur la balise ; la liste des définitions fournit la correspondance.